"Soldats du Pape" : nouvelle escouade !
L'Information :
Nouvelle reconnaissance pour les ultras tradis 
Romano Libero L’institut du « Christ Roi Souverain Prêtre », très frou frou et dentelles, vient d’être érigé de droit pontifical par le Pape Benoît XVI.
voir : ICRSP de droit Pontifical
Ce dernier a voulu ainsi reconnaître ce groupe fondé par un prélat d’opérette, Gilles Wach, qui fut un temps vicaire général du diocèse de Mouila au Gabon - cela sent la combine à plein nez - avant de s’implanter à Gricigliano dans le diocèse de Florence. Proche de l’intégrisme, cet institut pour le moins baroque est toujours l’objet de vives critiques, notamment en raison de la personnalité du fondateur. Manifestement, le Vatican de Benoît XVI apprécie tout ce qui est « old style » ! Inutile de dire que c’est la messe de Pie V qui y est célébrée, avec des cardinaux en « cappa magna » s’il vous plaît. Plus que fellinien !
Réaction (Michel) : je me suis permis le commentaire suivant :
Une escouade de plus pour les « nouveaux soldats du Pape »(cliquez sur le lien) !
Le plus important au delà de la réalité que constitue cet « institut », c’est que nous réalisions bien avec quelle ténacité, quelle détermination et quel manque de scrupule est menée l’opération de destabilisation de l’Eglise « conciliaire » !
Après il restera à regarder de plus près quelles sont les agissements du dit institut, car derrière les « frou frou et dentelles », il y a des gens qui savent parfaitement ce qu’ils font en particulier en matière de « gestion » de biens dits « d’Eglise » surtout quand ils sont en liquidation et sont assimilés à un butin à récupérer ! Ces agissements mériteraient sans nul doute une enquête et un dossier « édifiant »...
voir : « Finances canoniques »
voir aussi à propos de la « liquidation » des biens des béatitudes le commentaire fort pertinent signé JD : l’urgence d’un bon inventaire
Bref, le nouvel institut ne déparera pas aux côté des autres « légionnaires du Christ » ou « opus dei »... où finalement on s’érige sans scrupule au dessus de toutes les lois !
François, catholique romain:
Je répondrai de manière très brève à mikel33 (de nos jours les prénoms se cuisinent à toutes les sauces) Je vous cite : « Bref, le nouvel institut ne déparera pas aux côté des autres « légionnaires du Christ » ou « opus dei »... où finalement on s’érige sans scrupule au dessus de toutes les lois ! » Et je réponds. Vous n’avez rien compris et notoirement n’y connaissez pas grand-chose. Mais je crois que c’est la qualité première des personnes qui défendent les pseudos journalistes de ce site, tout comme eux. Aussi je vous conseillerai de lire les documents qui font lois. L’ICRSP vient d’être reconnu institut de type canonial par le pape Benoît XVI. Preuve de son indéfectible soumission et obéissance au successeur de Pierre. Ce qui ne doit pas être votre cas. Je n’ai jamais vu ou que trop rarement en France des églises dites conciliaires. Dans 90% des cas, conciliaire veut dire dans votre bouche, déformation, avilissement, infantilisation, désacralisation et j’en passe. Fréquentez ces gens et vous verrez qui ils sont vraiment. J’en suis, et approuve pleinement l’article écrit à leur sujet dans proliturgia. Je vous conseillerai pour terminer de lire, « Benoit XVI et la Paix liturgique ». Cela vous permettra d’y voir un peu plus clair. En union de fidélité à notre Saint Père et à l’Eglise,
François, catholique romain.
Ma réponse à François :
Permettez moi, François, quelques mots de réponse Vous avez un très beau prénom qu’il s’agisse de François de Sales ou de François d’Assise... Formé à l’ombre de François de Sales, j’ai un faible pour François d’Assise que les lecteurs de mon blog ne cessent de plébisciter ! Voir : Saint François d’Assise Moi je m’appelle « Michel » ce qui n’est pas mal non plus... Mikel33 n’est que ce que les internautes appellent un « pseudo » !
Ne dites pas que je n’y connais pas grand chose ou que je n’ai rien compris de façon aussi abrupte et gratuite ; comme dans toutes les structures il y a dans l’ICRSP des personnes de grande qualité et je les respecte. Le hasard veut que j’ai eu à me frotter avec des « dirigeants » ou « meneurs » du même institut et à propos d’affaires très concrètes : au nom de cette expérience, je persiste et signe dans mes propos.
J’ai du mal à accepter que vous traitiez les journalistes de ce site de « pseudo-journalistes » ; ils font leur métier, plutôt pas mal, je ne suis pas toujours d’accord avec eux mais le moins que l’on puisse dire est qu’ils savent de quoi ils parlent, ne vous en déplaise : plutôt que de les blâmer, apportez donc des éléments concrets d’appréciation et que le débat s’instaure ! Si les gens sont de bonne foi, il n’y a rien à craindre, il y aura une issue ; si aucune issue n’est possible c’est que peut être manque-t-il un peu de bonne foi !
Votre jugement sur ceux que vous appelez les « conciliaires » me laisse pantois et les qualificatifs que vous ajoutez en sont pas à votre honneur... Ceux que vous appelez les « conciliaires » sont les tenants de la vraie « Tradition » de l’Eglise, je veux parler de la Tradition vivante et pas de cette espèce de sclérose à laquelle s’accrochent des gens incapables de la moindre évolution..
Quant à la Paix liturgique, il y a longtemps qu’elle grandit dans les Eglises et paroisses de France comme un fruit incontestable du Concile Vatican II, non sans difficultés et parfois avec des erreurs mais avec des résultats que personne de raisonnable ne conteste ; remettre en piste les « frou-frous » et les « dentelles » ... c’est vraiment remonter vers le moyen-âge à la vitesse atomique !
Sans aucune rancune et dans l’espoir de débats fructueux, je vous souhaite une très bonne année !
François, catholique romain, à nouveau :
« Quant à la Paix liturgique, il y a longtemps qu’elle grandit dans les Eglises et paroisses de France comme un fruit incontestable du Concile Vatican II, non sans difficultés et parfois avec des erreurs mais avec des résultats que personne de raisonnable ne conteste »
Ah tiens, je n’ai pourtant jamais vu les églises aussi vides, aussi peu de prêtres, des chants aussi miséreux et des messes aussi fantaisistes. Allez je vais vous donner quelques chiffres : 52% des catholiques croient que Dieu existe, les autres doutent ou ne croient pas. Sur ces 52%, 10% croient à la résurrection des morts. 57% ne croient pas en la Sainte Trinité. Et ce n’est pas tout, la pratique religieuse : 60% de pratiquants au début du XX°, 32% en 1946, 23% en 1966. Je n’ose imaginer aujourd’hui. Et je vous ai gardé le meilleur pour la fin. Nos prêtres : jusqu’au XIX° siècle, 2000 oridnations pas an, début XX° 1000-1200, (je vais abréger) 193 en 1972 et à peu près une centaine par an maintenant. Que répondez-vous ? Depuis 68 rien ne s’est amélioré semble-t-il, pourtant ce n’est pas faute d’être « conciliant ». Les séminaires de l’ICRSP sont pleins, nous sommes presque en train de faire un séminaire inter-nation puisque nous n’avons plus personne. Il est vrai que quand il n’y a plus personne, la Paix liturgique grandit, je suis d’accord avec vous sur ce point. Aussi, si les frous-frous nous font revenir à la vitesse atomique au moyen-âge, les soit disant « conciliaires » (mais qui ne le sont pas dans les faits) nous amènent tout droit à la vitesse atomique à notre perte. Preuve en est à peine 50 ans pour vider les églises. Record à battre. J’attends donc vos conclusions cher Michel, votre analyse, et surtout, vos solutions ou du moins idées. Et je lance cet appel à « Iconoclaste » En union de fidélité au Saint Père et à l’Eglise,
François, catholique romain.
Encore moi : !
François, Laissons si vous le voulez mes propos un peu rapides sur le « Moyen-âge »... Veuillez m’excuser si la boutade un peu « facile » vous a choquée !
Toutes vos analyses chiffrées sont intéressantes bien sûr ; d’autres analyses tout aussi chiffrées sur la qualité de la vie chrétienne peuvent être opposées mais au delà des chiffres il faut aussi analyser un peu et même se souvenir !
Malgré (ou à cause d’) un « encadrement » encore très prégnant, la pratique religieuse avait commencé de 
baisser avant le Concile et les années 68...tout comme d’ailleurs le nombre de Prêtres... Les vocations sacerdotales ont certes beaucoup diminué, mais dans d’autres secteurs de la vie les « vocations » au don de soi ont diminué aussi.. Il faudrait regarder tout cela sans parti-pris car les mutations de notre société sont rapides et surprenantes pour tous les secteurs de l’existence et toutes les institutions souffrent...
Que certains bénéficient des peurs, de la volonté de sauvegarder ce qui est, et arrivent à mieux surnager est le fait de toutes les périodes d’instabilité... Que d’autres affrontent davantage la réalité et s’ouvrent à la vie qui vient « devant » au risque de tâtonner quelque peu est une chance !
Moi, je n’ai pas de solution, pas plus que d’autres...
L’Avenir est à l’Eglise quand elle se souvient (mémorial) qu’elle est née de l’ordre donné par son Seigneur de « « sortir » pour annoncer la Bonne Nouvelle... Oui, il nous faut « sortir » ensemble pour aller vers le large... Cherchons réellement, concrètement, tous les jours, le Royaume de Dieu et sa Justice et tout le reste (nourritures terrestres et spirituelles) nous sera donné par surcroît...
Aller vers le large, c’est rencontrer nos frères de toute race, culture, mentalité, reconnaître en eux le Seigneur qui vient vers nous et pour cela les respecter et partager avec eux la bonne nouvelle : tous ensembles nous sommes aimés de Dieu et appelés à nous aimer les uns les autres ! Si le repli sur notre culture propre et nos vieilles habitudes peuvent nous aider...eh bien tant mieux ! Mais très franchement, j’en doute !
Allons donc vers le large en eaux profondes... !
voir : « ne rêvons pas...... »
Cordialement
Michel